*Nom : Geignarde
*Prénom : Mimi
*Age de votre personnage :étudiante à poudlard en 1943
*Age du posteur (en H J) : 14 ans
*Comment avez vous connu le forum ? : j'ai vu la pub présente sur le fofo couleur saumon.
*Poste souhaité : Mimi Geignarde.
*RP de candidature :
Il faisait terriblement froid ce jour là, j’étais assise dans les toilettes du deuxième étage comme depuis plusieurs années depuis le drame qui m’a privé de mon enveloppe charnelle pour faire de moi un fantôme. Je repensais à ce que j’étais avant…
Oh mais que je suis impolie je ne me suis même pas présentée, j’en oublie mes bonnes manières, mais ça c’est à cause de cette solitude… Elle est tellement présente ces temps ci…
Je m’appelle Mimi Geignarde, mon nom vous dit il quelque chose ? Par pitié ne dites pas « ah oui, c’est celle qui pleure tout le temps » vous ne pouvez pas savoir comme cela me rend triste l’opinion que les gens se font de moi, tenez j’en ai les larmes aux yeux en ce moment même. Vous savez, c’est pas évident de voir des élèves vivant dans ce château… Ah oui je ne vous avais pas dit, je suis morte. Et vous savez comment ? Eh bien en pleurant, oui je pleurais quand je suis morte. Je ne me suis même pas rendue compte que je mourais voyez vous, je n’ai rien senti, en deux temps trois mouvements j’avais quittée mon corps. Mais j’ai une seconde vie à présent, enfin une vie sans paix… Je suis restée pour me venger du petit garnement qui avait causé ma perte… Bon assez de suspense, vous voulez savoir comment je suis morte oui ou non ? Oh et puis après tout je m’en fiche, je vais quand même vous le raconter histoire de vous faire culpabiliser d’être vivants…
C’était une matinée banale, j’étais allée en cours ce matin là sans me douter du terrible destin qui allait être le mien. Je me rendais tranquillement au cours de Madame Macgonnagall, espérant réussir cette fois à métamorphoser un objet et ainsi ne pas essuyer une fois de plus les moqueries de mes camarades. Eh bien non, vous voyez comme quoi cela commençais comme un jour normal. Nous devions dans le cadre d’un exercice transformer notre plume en parchemin. Tous les élèves réussir sauf un, je vous laisse deviner lequel… Oui c’était bien moi vous êtes malin vous… Moi qui aurais rêvée d’être une jeune fille comme les autres, jolie, sans mes éternelles lunettes, si épaisses que ça me fait des yeux énormes, comme des loupes, je les hais ! A la sortie du cours, Olive Ornby se moqua ouvertement de moi et me traita de scroutt à pétard sans ventouses. S’en était trop j’en avais marre de subir chaque jour leurs moqueries sempiternelles et d’avoir les yeux bouffis, le soir avant de me coucher, à force d’avoir pleuré. J’ai la larme facile moi… Je regardais donc cette petite vermine, mes yeux pleins de larmes traduisaient parfaitement toute la haine que j’éprouvais envers lui. Lui qui me méprisait lui qui me torturait mentalement. J’étais effondrée, je pleurais, je courut me réfugier aux toilettes du deuxième étage, toilettes auxquelles j’avais pris l’habitude de me cacher depuis mon arrivée à poudlard, moi et mes larmes dès que cela allait mal. Je m’étais recroquevillée dans un coin, je pleurnichait doucement, me reprochant tous mes défauts. Je me rappelle bien de la sensation que j’ai éprouvée lorsque j’ai entendu des bruits de pas, je me suis dépêchée d’essuyer mes larmes j’avais peur qu’on me voit et me critique encore. J’étais recroquevillée dans une cabine, assise sur le couvercle des toilettes j’écoutais les bruits de pas me demandant ce que cela pouvait bien être. Il m’a semblé à cet instant que les bruits de pas s’étaient arrêtés devant les robinets. L’inconnu se mit à parler une drôle de langue, avec des sonorités bizarres, ce devait être un garçon. Je me levais silencieusement et poussait la porte. Un garçon de tenait devant les robinets. Lorsqu’il me vu, il pointa son doigt dans ma direction puis lança un ordre dans la langue bizarre dont je vous ai parlé. Après ça je ne me souviens que d’une chose, des yeux. Des yeux de reptiles, un regard glacial qui m’a figé le sang. Je me suis réveillée plus tard, mais je n’étais plus dans mon corps. C’était comme dans un mauvais rêve, je me tenais légèrement au dessus de mon corps et une bande d’élève étaient accroupis autour de mon corps. Je réalisais alors que j’étais morte. Je poussais donc un cri strident et partis pleurer plus loin, j’étais désespérée, attristée par mon nouveau statut de fantôme. Le directeur arriva, les élèves s’écartèrent. Je gémissait toujours dans mon coin, impuissante, lorsqu’il me remarqua, il se détourna de mon corps pour venir me parler. Il me demanda qui m’avait fait ça. Je lui répondis que je n’en savais rien, que je savais juste que cette chose avait un regard horrible. Il semblait attristé de mon sort, je geignait toujours. Puis je lui ai dit pour le garçon qui parlait une langue bizarre. J’ai laissé passer un peu de temps, histoire de m’accoutumer à ma nouvelle vie de fantôme. Il était clair que toute cette histoire était bel et bien la faute d’Olive, cet épouvantard défraîchi qui avait causé ma perte. Je décidais donc de le hanter à tout jamais, je lui ai fais la misère un bon bout de temps, jusqu’à ce que le ministère de la magie intervienne. Là j’ai été obligée de le laisser en paix cette vermine de la pire espèce. Je fut donc obligée de retourner aux toilettes, mon seul refuge où je me lamente sur mon sort depuis tout ce temps. C’est tellement bizarre de voir son corps allonger par terre, d’être conscient de la situation. Le seul avantage de ma mort est que je peux passer à travers les murs, dans les tuyauteries… Et espionner les garçons quand ils prennent des bains. C’est mon truc ça…
Et voilà à présent vous savez tout sur ce qui m’est arrivé. Je vous laisse retourner à vos occupations, quand à moi vous savez où me trouver je pense, non ? Et bien, je serais dans les toilettes du deuxième étage. Si vous venez me voir apportez moi des mouchoirs …
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Ven 27 Juil - 12:16
